My fashion illustration of the day + book review / Moja modna ilustracija dana + ogled knjige ( Le Diable au corps) 6.12.2016




This morning I read an amazing novel. Le Diable au corps (translated as The Devil In the Flesh) is a novel by Raymond Radiquet. Believe it or not, this was by first book by this French writer. I don't think I even heard of him before, which is odd, but well, it happens. In his time, Raymond was quite a celebrity and he is still considered as one of the important French writers of that period. Did I like this novel? Quite frankly, I loved it. I just couldn't put this novel down. I must have read it an hour or so. I got up a bit more earlier this morning so I actually had time to read it with my morning coffee (it is not a very long novel but still it is amazing how easy it was to find one's self glued to those pages). Perhaps I should make it a habit, getting up more early so I can read more. 

This novel is available on wikipedia

Jutros sam pročitala divan roman. Đavo u tijelu  (naslov izvornika Le Diable au corps) je roman Raymonda Radiqueta. Vjerovali ili ne, ovo je moj prvi roman ovoga pisca. Mislim da nikad prije nisam čula za njega, što je neobično, ali događa se. U svoje vrijeme Raymond je bio zvijezda, a i danas se smatra jednim od važnih francuskih pisaca toga vremena. Je li mi se svidio ovaj roman? Veoma. Jednostavno ga nisam mogla odložiti. Sigurno sam ga pročitala u sat ili tako nešto. Jutros sam ustala malo ranije tako da sam ga mogla pročitati uz jutarnju kavu ( to nije dugačak roman, ali opet nevjerovatno je koliko se je lako jednostavno zalijepiti se za stranice). Možda bi mi to trebala biti nova navika, ustajati rano da mogu više čitati. 



LE DIABLE AU CORPS


RAYMOND RADIGUET





LE DIABLE AU CORPS


ROMAN



PARIS
BERNARD GRASSET, ÉDITEUR
61, RUE DES SAINTS-PÈRES, 61

MCMXXIII


Je vais encourir bien des reproches. Mais qu’y puis-je ? Est-ce ma faute si j’eus douze ans quelques mois avant la déclaration de la guerre ? Sans doute, les troubles qui me vinrent de cette période extraordinaire furent d’une sorte qu’on n’éprouve jamais à cet âge ; mais comme il n’existe rien d’assez fort pour nous vieillir malgré les apparences, c’est en enfant que je devais me conduire dans une aventure où déjà un homme eût éprouvé de l’embarras. Je ne suis pas le seul. Et mes camarades garderont de cette époque un souvenir qui n’est pas celui de leurs aînés. Que ceux qui déjà m’en veulent se représentent ce que fut la guerre pour tant de très jeunes garçons : quatre ans de grandes vacances.


Nous habitions à F…, au bord de la Marne.

Mes parents condamnaient plutôt la camaraderie mixte. La sensualité, qui naît avec nous et se manifeste encore aveugle, y gagna au lieu d’y perdre.

Je n’ai jamais été un rêveur. Ce qui semble rêve aux autres, plus crédules, me paraissait à moi aussi réel que le fromage au chat, malgré la cloche de verre. Pourtant la cloche existe.

La cloche se cassant, le chat en profite, même si ce sont ses maîtres qui la cassent et s’y coupent les mains.

Jusqu’à douze ans, je ne me vois aucune amourette, sauf pour une petite fille, nommée Carmen, à qui je fis tenir, par un gamin plus jeune que moi, une lettre dans laquelle je lui exprimais mon amour. Je m’autorisais de cet amour pour solliciter un rendez-vous. Ma lettre lui avait été remise le matin avant qu’elle ne se rendît en classe. J’avais distingué la seule fillette qui me ressemblât, parce qu’elle était propre, et allait à l’école accompagnée d’une petite sœur, comme moi de mon petit frère. Afin que ces deux témoins se tussent, j’imaginai de les marier, en quelque sorte. À ma lettre, j’en joignis donc une de la part de mon frère, qui ne savait pas écrire, pour Mlle Fauvette. J’expliquai à mon frère mon entremise, et notre chance de tomber juste sur deux sœurs de nos âges et douées de noms de baptême aussi exceptionnels. J’eus la tristesse de voir que je ne m’étais pas mépris sur le bon genre de Carmen, lorsqu’après avoir déjeuné, avec mes parents qui me gâtaient et ne me grondaient jamais, je rentrai en classe.

À peine mes camarades à leurs pupitres, ― moi en haut de la classe, accroupi pour prendre dans un placard, en ma qualité de premier, les volumes de la lecture à haute voix, ― le directeur entra. Les élèves se levèrent. Il tenait une lettre à la main. Mes jambes fléchirent, les volumes tombèrent, et je les ramassai, tandis que le directeur s’entretenait avec le maître. Déjà, les élèves des premiers bancs se tournaient vers moi, écarlate au fond de la classe, car ils entendaient chuchoter mon nom. Enfin le directeur m’appela, et pour me punir finement, tout en n’éveillant, croyait-il, aucune mauvaise idée chez les élèves, me félicita d’avoir écrit une lettre de douze lignes sans aucune faute. Il me demanda si je l’avais bien écrite seul, puis il me pria de le suivre dans son bureau. Nous n’y allâmes point. Il me morigéna dans la cour, sous l’averse. Ce qui troubla fort mes notions de morale, fut qu’il considérait comme aussi grave d’avoir compromis la jeune fille (dont les parents lui avaient communiqué ma déclaration), que d’avoir dérobé une feuille de papier à lettres. Il me menaça d’envoyer cette feuille chez moi. Je le suppliai de n’en rien faire. Il céda, mais me dit qu’il conservait la lettre, et qu’à la première récidive, il ne pourrait plus cacher ma mauvaise conduite.

Ce mélange d’effronterie et de timidité déroutait les miens et les trompait, comme, à l’école, ma facilité, véritable paresse, me faisait prendre pour un bon élève.

Je rentrai en classe. Le professeur, ironique, m’appela Don Juan. J’en fus extrêmement flatté, surtout de ce qu’il me citât le nom d’une œuvre que je connaissais et que ne connaissaient pas mes camarades. Son « Bonjour, Don Juan » et mon sourire entendu transformèrent la classe à mon égard. Peut-être avait-elle déjà su que j’avais chargé un enfant des petites classes de porter une lettre à une « fille », comme disent les écoliers dans leur dur langage. Cet enfant s’appelait Messager ; je ne l’avais pas élu d’après son nom, mais, quand même, ce nom m’avait inspiré confiance.

À une heure, j’avais supplié le directeur de ne rien dire à mon père ; à quatre, je brûlais de lui raconter tout. Rien ne m’y obligeait. Je mettrais cet aveu sur le compte de la franchise. Sachant que mon père ne se fâcherait pas, j’étais, somme toute, ravi qu’il connût ma prouesse.

J’avouai donc, ajoutant avec orgueil que le directeur m’avait promis une discrétion absolue (comme à une grande personne). Mon père voulait savoir si je n’avais pas forgé de toutes pièces ce roman d’amour. Il vint chez le directeur. Au cours de cette visite, il parla incidemment de ce qu’il croyait être une farce. — Quoi ? dit alors le directeur surpris et très ennuyé ; il vous a raconté cela ? Il m’avait supplié de me taire, disant que vous le tueriez.

Ce mensonge du directeur l’excusait ; il contribua encore à mon ivresse d’homme. J’y gagnai séance tenante l’estime de mes camarades et des clignements d’yeux du maître. Le directeur cachait sa rancune. Le malheureux ignorait ce que je savais déjà : mon père, choqué par sa conduite, avait décidé de me laisser finir mon année scolaire, et de me reprendre. Nous étions alors au commencement de juin. Ma mère ne voulant pas que cela influât sur mes prix, mes couronnes, se réservait de dire la chose, après la distribution. Ce jour venu, grâce à une injustice du directeur qui craignait confusément les suites de son mensonge, seul de la classe, je reçus la couronne d’or que méritait aussi le prix d’excellence. Mauvais calcul : l’école y perdit ses deux meilleurs élèves, car le père du prix d’excellence retira son fils.

Des élèves comme nous servaient d’appeaux pour en attirer d’autres.

Ma mère me jugeait trop jeune pour aller à Henri IV. Dans son esprit, cela voulait dire : pour prendre le train. Je restai deux ans à la maison et travaillai seul.

Je me promettais des joies sans borne, car, réussissant à faire en quatre heures le travail que ne fournissaient pas en deux jours mes anciens condisciples, j’étais libre plus de la moitié du jour. Je me promenais seul au bord de la Marne qui était tellement notre rivière que mes sœurs disaient, en parlant de la Seine, « une Marne ». J’allais même dans le bateau de mon père, malgré sa défense ; mais je ne ramais pas, et sans m’avouer que ma peur n’était pas celle de lui désobéir, mais la peur tout court. Je lisais, couché dans ce bateau. En 1913 et 1914, deux cents livres y passent. Point ce que l’on nomme de mauvais livres, mais plutôt les meilleurs, sinon pour l’esprit, du moins pour le mérite. Aussi, bien plus tard, à l’âge où l’adolescence méprise les livres de la Bibliothèque rose, je pris goût à leur charme enfantin, alors qu’à cette époque je ne les aurais voulu lire pour rien au monde.







CITED FROM FRENCH WIKIPEDIA


Le Diable au corps est un roman français de Raymond Radiguet paru en mars 1923 aux éditions Bernard Grasset.

C'est le récit d'une histoire d'amour entre un jeune garçon et une femme tandis que le mari de cette dernière se bat sur le front durant la Première Guerre mondiale. Cette œuvre marque les esprits par le sens de la formule de son auteur, et surtout le mythe qui l'entoure, Raymond Radiguet, âgé alors de 19 ans, devait mourir quelques mois plus tard. L'ouvrage aborde des thèmes tels que l'adolescence, la passion, la trahison, le scandale, la parentalité, l'adultère, les doutes amoureux.

Autour de cette intrigue, l'auteur a voulu peindre le cycle de la vie dans ces bornes que sont l'enfance et la maturité. On peut cependant y voir également l'expression du risque que court la société en se livrant à toutes sortes de calculs à des fins proprement égoïstes. Voilà une adolescence meurtrie par l'ennui provoqué par quatre années de guerre[2]. On assiste à la désorganisation de la cellule familiale, à la déstabilisation des institutions et surtout à la négation de la valeur intrinsèque de l'homme, qui semble désormais être ravalé à l'état de machine dont le fonctionnement reste conditionné par des forces extérieures.

Le ton désabusé et cynique de Radiguet n'est pas sans évoquer une forme de « gidisme », présent notamment dans L'Immoraliste. La lucidité et la justesse de l'analyse rapprochent encore ce roman de la grande tradition moraliste (de Madame de La Fayette à Stendhal). L'influence de Jean Cocteau n'est bien entendu pas à négliger, mais Radiguet, de son côté écrit et publie des articles, des contes et des poèmes depuis janvier 1918 — précoce donc, mais sous l'influence d'abord de son milieu, car il est le fils d'un illustrateur humoriste très célèbre, Maurice Radiguet[3]. Le roman porte le même titre qu'un célèbre ouvrage érotique d'Andréa de Nerciat (1803), publié sous le manteau depuis sa parution[4].

C'est le premier roman de Raymond Radiguet (1903-1923), publié quelques mois avant sa mort. L'auteur, qui insistait sur le caractère délibérément fictif de toute entreprise romanesque réussie, nie, après parution, que le roman ait une quelconque dimension autobiographique. Toutefois, à l'âge de 14 ans, l'auteur entretient une liaison avec Alice Saunier, âgée de 23 ans, une voisine de ses parents qui donne des cours à domicile, et dont le fiancé est parti au front, liaison dont il s'est inspiré pour son roman[5].

Le narrateur ne porte pas de nom dans le roman, Radiguet envisageait de l'appeler François selon ses brouillons. C'est le prénom qu'il portera dans l'adaptation cinématographique de 1947 : Le diable au corps.

Deux villes sont désignées par J… et F… dans le roman. Il s'agit probablement de Joinville-le-Pont et Saint-Maur-des-Fossés. Le narrateur habitait F… (Radiguet était né à Saint-Maur-des-Fossés), et Marthe habitait J… "Nous habitions à F…, au bord de la Marne."..."Marthe habitait J… ; sa rue descendait jusqu’à la Marne." Et la ligne de la Bastille est mentionnée.



CITED FROM ENGLISH WIKIPEDIA:

Le Diable au corps (The Devil in the Flesh) is an early 1923 novel by Parisian literary prodigy Raymond Radiguet. In the immediate aftermath of World War I, the story of a young married woman who has an affair with a sixteen-year-old boy while her husband is away fighting at the front provoked a scandal. Though Radiguet denied it, it was established later that the story was in large part autobiographical.[1] Critics, who initially despised the intense publicity campaign for the book's release (something not normally associated with works of literary merit at the time), were finally won over by the quality of Radiguet's writing and his sober, objective style. It has been adapted several times for television and the screen.








Raymond was born in 1903 and died in 1923, when he was only 20 years old. I suppose that his premature departure might have had something to do with the high sales of this novel, but if this book is anything to go by, he really was an amazingly talented writer.  This novel tells a story about a sixteen year old that falls in love and has an affair with a married woman (who is nineteen herself so in a way she is still a girl too). The story is set in the time of the first world war and it was published shortly after it. It caused a scandal when it was published, which makes me think of this book (which was also considered shocking at its time). However, I doubt that this novel would raise any eyebrows today.  There are no explicit or graphic scenes in the novel  but it does talk about adultery quite openly.  Is it a bit reminiscent of Anna Karenina? I would say yes, the female protagonist does make me think of Anna for more reasons than one. Anyhow, I do recommend this novel. 


Raymond je rođen 1903. a umro je 1923. godine. kada je imao samo 20 godina. Pretpostavljam da  je njegov prerani odlazak potpomogao prodaju romana, ali sudeći po ovoj knjizi, doista je bio nevjerovatno talentiran pisac. Ovaj roman priča priču šestaestogodišnjega mladića koji se zaljubljuje i ima vezu s udanom ženom (mada se i nju može nazvati djevojkom jer joj je tek devetnaest godina).  Priča je smještena u vrijeme prvoga svjetskoga rata, a  izdana je nedugo nakon rata, izazivajući skandal po objavljivanju (što me podsjeća na ovaj roman). No, mislim da danas ovaj roman i ne bi izazvao čuđenje. Nema nikakvih eksplicitnih ili napadnih scena u njemu. Istina, priča o preljubu na otvoren način. Podsjeća li na Anu Kareninu? Rekla bi da, ženski glavi lik me na više načina podsjeća na nju. U svakom slučaju, preporučila bi ovaj roman. 





“Facing death calmly is praiseworthy only if one faces it alone. Death together is no longer death, even for unbelievers. The source of sorrows lies not in leaving life, but in leaving that which gives it meaning. When love is our whole life, what difference is there between living together and dying together ?”





“Is the selfishness of children really so different from our own? During the summer in the country we curse the rain, while the farmers are crying out for it.”





“The flavour of that first kiss disappointed me, like fruit you taste for the first time. It's not in new things that we experience the greatest pleasure, but in habit.”





“To contemplate death calmly only makes sense if we do it alone. Death as a couple isn’t death, not even for unbelievers. What distresses us is not losing life, but losing what gives it meaning. When a loved one is our life, what difference is there between living together and dying together?”









“My love made everything more complex. Just as I misinterpreted the things that Marthe said, thinking I was giving them deeper meaning, I analysed her silences. Perhaps I’d always been mistaken; a certain impact, which can’t be described, tells us we’ve hit the nail on the head. My joys, my fears were more intense. Lying beside her, a desire to be alone in my own bed at home would unexpectedly seize hold of me, make me see how unbearable life together would be. Yet I couldn’t imagine living without Marthe. I was beginning to undergo the punishment for adultery...."

“Talora succede che questa somiglianza morale si estenda al piano fisico. Sguardo, andatura: più volte degli sconosciuti ci scambiarono per fratello e sorella. Ci sono infatti in noi germi di somiglianza che è poi l’amore a sviluppare. Un gesto, un’inflessione della voce tradiscono prima o poi anche gli amanti più accorti.
Se è vero che il cuore ha ragioni che la ragione non conosce, ciò accade perché quest’ultima è meno ragionevole del nostro cuore. Probabilmente siamo tutti dei Narcisi che amano e detestano la propria immagine, ma a cui qualunque altra è indifferente. È proprio questo istinto della somiglianza a guidarci nella vita, gridandoci “alt!” davanti a un paesaggio, a una donna o a una poesia. Possiamo ammirarne altri, ma non sentiamo la medesima scossa. L’istinto della somiglianza è l’unica linea di condotta che non sia artificiale. Tuttavia in società solo gli spiriti volgari sembreranno non peccare contro la morale, inseguendo sempre lo stesso tipo.”




What does this novel have to do with my painting of the day? Well, nothing really. I just wanted to share this recommendation. I might write a longer review soon. My illustration is actually inspired by an outfit that I wore many Summers ago. Is it a case of Summer Nostalgia? I don't think so. I'm happy that it is Autumn. I even don't mind the cold weather we're been having. Perhaps it will even help us get rid of all those nasty viruses that have been going around. That's me. Always an optimist. At least when it comes to short term plans.


Kakve veze roman ima s mojom ilustracijom dana? Pa zapravo nikakve. Samo sam htjela podijeliti ovu preporuku. Možda napišem i duži ogled uskoro. Moja ilustracija je zapravo nadahnuta odjevnom kombinacijom koju sam nosila prije dosta ljeta. Je li u pitanju nostalgija za ljetom? Mislim da nije. Drago mi je što je jesen. Čak mi ne smeta ni hladnije vrijeme. Možda nam pomogne da se riješimo svih tih ružnih virusa koji se vrte uokolo. To sam ja. Vječni optimist. Barem što se tiče kratkoročnih planova. 




A BIT MORE INFORMATION ABOUT THIS AUTHOR

In early 1923, Radiguet published his first and most famous novel, Le Diable au corps (The Devil in the Flesh). The story of a young married woman who has an affair with a 16-year-old boy while her husband is away fighting at the front provoked scandal in a country that had just been through World War I.[3] Though Radiguet denied it, it was established later that the story was in large part autobiographical.[3]

His second novel, Le bal du Comte d'Orgel (The Ball of Count Orgel), also dealing with adultery, was only published posthumously in 1924, and also proved controversial.

In addition to his two novels, Radiguet's works include a few poetry volumes and a play.[2]

He associated himself with the Modernist set, befriending Pablo Picasso, Max Jacob, Jean Hugo, Juan Gris and especially Jean Cocteau, who became his mentor.[4] 


Radiguet also had several well-documented relationships with women.

 An anecdote told by Ernest Hemingway has an enraged Cocteau charging Radiguet (known in the Parisian literary circles as "Monsieur Bébé" – Mister Baby) with decadence for his tryst with a female model: "Bébé est vicieuse. Il aime les femmes." ("Baby is depraved. He likes women." [Note the use of the feminine adjective.]) 


Radiguet, Hemingway implies, employed his sexuality to advance his career: being a writer "who knew how to make his career not only with his pen but with his pencil."[5][6]


In 1945, Steadman and Blake write that admirers of his first novel "include the most discriminating of critics." 


Aldous Huxley is quoted as declaring that Radiguet had attained the literary control that others required a long career to reach. 


François Mauriac said that Le Diable au corps is "unretouched and seems shocking, but nothing so resembles cynicism as clairvoyance. No adolescent before Radiguet has delivered to us the secret of that age: we have all falsified it."[7]

On 12 December 1923, Radiguet died at age 20 in Paris of typhoid fever, which he contracted after a trip he took with Cocteau. Cocteau, in an interview with The Paris Review, stated that Radiguet had told him three days before his death that, "In three days, I am going to be shot by the soldiers of God."[8] In reaction to this death Francis Poulenc wrote, "For two days I was unable to do anything, I was so stunned".[9]

In her 1932 memoir, Laughing Torso, British artist Nina Hamnett describes Radiguet's funeral: "The church was crowded with people. In the pew in front of us was the negro band from Le Boeuf sur le Toit. Picasso was there, Brâncuși and so many celebrated people that I cannot remember their names. Radiguet's death was a terrible shock to everyone. 

Coco Chanel, the celebrated dressmaker, arranged the funeral. It was most wonderfully done. Cocteau was too ill to come. [...] Cocteau was terribly upset and could not see anyone for weeks afterwards. I wrote to him in February and asked him if I could come and see him. He wrote me a charming letter:

25 février 1924
CHERE NINA
Je suis toujours malade et sans courage.
Telephonez un matin.
De coeur,
JEAN COCTEAU

English Translation

25 February 1924
DEAR NINA
I am still sick and without courage.
Call me one morning.
From the heart,
JEAN COCTEAU"

Bibliography

  • Les Joues en feu (1920) – poetry, translated by Alan Stone as Cheeks on Fire: Collected Poems
  • Devoirs de vacances (1921) – poetry (English translation Holiday Homework)
  • Les Pelican (1921) – drama, translated by Michael Benedikt and George Wellworth as The Pelicans
  • Le Diable au corps (1923) – novel, translated by Kay Boyle as The Devil in the Flesh
  • Le Bal du comte d'Orgel (1924) – novel, translated by Malcolm Cowley as The Count's Ball
  • Oeuvres completes (1952) – translated as Complete Works
  • Regle du jeu (1957) – translated as Game Rule
  • Vers Libres & Jeux Innocents, Le Livre a Venir (1988) – translated as About Free & Games Innocents, The Book is Coming[1]















Comments

  1. It's great how you always find time to fit reading into your schedule. It's important make time to do the things we love right :) The outfit in this illustration is making me a little nostalgic for the summer. I just fought off a cold before it fully developed and I'm not looking forward to have to do that again.

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  2. This comment has been removed by a blog administrator.

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  3. The illustration is beautiful:)
    Have a great day!
    kisses

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  4. Wow! this illustration is actually really good!

    Joyce | Joycentricity

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  5. Moram priznati da ni ja nisam čula za tog pisca pa sam nešto novo naučila ;) Svakako zvuči zanimljivo. Volim Anu Karenjinu pa mi je svaka asocijacija na nju sama po sebi privlačna. Da znaš, dobra ti je to ideja o ustajanju ranije za više vremena za čitanje, mada ja moram da smislim nešto drugo jer sam prepodne najproduktivnija pa čitanje i ostalo ostavljam za drugi deo dana. Divna je ilustracija i stvarno se divim sa kojom lakoćom barataš četkicom :)

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    1. znam...i meni mozak obično ujutro najbolje radi pa se tada uhvatim posla, ali otkada me ova viroza uhvatila treba mi više da dođem sebi.

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  6. Sviđa mi se ilustracija, izgleda(š) snažno.
    Što se tiče autora, nešto ne štima, ako je rođen 1903. i umro 1933., nije imao 20 godina ;) Nisam dosad čula za njega, ali bih rado pročitala ovaj roman.

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    1. najsmiješnije je što sam to išla ispraviti, napisala sam prvo 1920 pa sam onda ispravila dodavanjem još jednoga desetljeća:)

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  7. As usual amazing pics) Thanks for sharing)
    http://beyoutiful.com.ua

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  8. Non conosco la novella Ivana ma il processo di pittura è fantastico
    Un bacio

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  9. Dear Ivana, sounds really like a very good novel! I have to admit I didn't read it so far but obviously I really should do this. Thanks for sharing and as usual I like your illustration - I have a weakness for your sense of colours <3
    Liebe Grüße, Rena
    www.dressedwithsoul.com

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  10. I havent heard of this writer before. He was so young.

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  11. Wow! It look so pretty!!!Have a successful day dear!

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  12. I always find it so tragic that talented individuals die so young. I think of a wonderful composer called George Butterworth who wrote a wonderful piece called, 'A Shropshire lad' and died in ww1. And also Mozart of course! I'd be intrigued to read it.

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    1. yes, so many great artists died young....it's so sad when one thinks about it because it is a great loss for the art.

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  13. The Devil In the Flesh must be quite a compelling story if you couldn't put it down. It's so sad that the author passed away at such a young age. To think of the other stories he probably had in him...

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  14. Divna ideja i bas mi se dopada kako su dosla na tu ideju.Sto da ne!

    Kiss

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  15. The book sounds interesting! SURELY you have read some books by French authors before? Haven't you read the Three Musketeers!?

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    Replies
    1. I've read tons of book by French authors. This was my first from this particular author. He died young so he didn't write much.

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  16. I can get lost in books and this one sounds like it's going to be fun and fast read if it is in English, heheh. It's so cool that you're branching out to YouTube! I hope I get to see the videos soon as I did not find a link here. Maybe you could do a video showing how you paint, step by step. I think that would be fun for you. Always a delight to see your fashion art illustration and I really like the simplicity of the long-haired girl standing with her back facing the sun as I'd do the same here because it can get really scorching hot! Luckily it rained today and I'm grateful. Have a beautiful day dear :) <3

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    Replies
    1. I gave up on YouTube so there are no valid links, sorry.

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  17. Beautiful

    http://www.blackdressinspiration.com

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All your comments mean a lot to me, even the criticism. Naravno da mi puno znači što ste uzeli vrijeme da nešto napišete, pa makar to bila i kritika. Per me le vostre parole sono sempre preziose anche quando si tratta di critiche.

You may email me for any questions or business inquires: ivana.kardua@gmail.com

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